POPULATION & ÉCONOMIE
Anjou
est un village du Bas-Dauphiné,
à proximité de la vallée du Rhône. Il sait, à
deux pas des grands axes de communication, proposer un cadre de vie agréable.
Adossé à un coteau plein sud, en partie protégé
des perturbations pluvieuses par le massif du Pilat, il regarde déjà
le ciel lumineux du midi qui n'est plus très loin.
La beauté de son site séduit depuis plusieurs décennies
tous ceux qui ont choisi de s'y installer ...
Ce mouvement de population doublé d'une profonde mutation économique fait qu'Anjou a bien changé en l'espace de 30 ans seulement. En 1970, après un siècle d'exode rural, le village vieillissait et comptait à peine 500 âmes. Beaucoup de jeunes partaient s'installer en ville; mais peu nombreuses étaient les familles qui venaient y établir leur résidence. C'est au cours de la décennie 1980 que tout a changé : les demandes de permis de construire se sont multipliées, des nouveaux arrivants ont investi des parcelles autrefois consacrées à l'agriculture et le village retrouvait, en peu de temps, une vitalité démographique surprenante : les 800 habitants ont été dépassés au recensement de 1999 et nul doute que le cap des 1 000 habitants sera franchi dans un avenir très proche.
Pour autant, l'activité au sein du village ne s'est pas réveillée. Depuis 1950, les emplois se sont largement rétractés : principale responsable la réorganisation de l'agriculture qui a fait disparaître le métier séculaire de paysan : 82 exploitations au lendemain de la guerre, 8 seulement en l'an 2000, quelques unités seulement demain. La ferme, présente au détour de tous les chemins, pratiquant une polyculture permettant l'autosuffisance de la famille a disparu. Les quelques exploitations ayant survécu ont dû se spécialiser dans la grande culture céréalière et celle plus délicate, mais aussi plus lucrative, des fruits.
Comme ses communes voisines, Anjou s'est donc transformé en village résidentiel. On ne vient pas y habiter pour y travailler. 276 des 305 actifs travaillent à l'extérieur dont une majorité dans l'agglomération Roussillonnaise. Ces actifs occupent les emplois les plus variés, mais largement centrés sur le secteur des services. La parenthèse heureuse proposée par les usines Rhône-Poulenc n'aura procuré des emplois massifs qu'à une seule génération entre les années 1950 et 1980, et l'ancien service de car a lui aussi disparu. Aujourd'hui, 85 Anjoulois franchissent tous les jours les frontières du département pour travailler dans le bassin Annonéen, dans la Drôme toute proche et à Lyon surtout. N'est-ce pas là le signe d'un village proposant une qualité à vivre reconnue par tous ?
Toutes les informations de cette page et de la page "Circuit promenade" nous ont été gentiment fourni par l'association "Anjou a une histoire" et par la commission municipale "Informations et communication ".